« C’est absurde, mais j’ai juste cherché sur le Web la ville la plus dangereuse des États-Unis. Je voulais retrouver cette étrange énergie qui se dégage des lieux où les règles et les contraintes sociales sont abolies ou affaiblies. Je voulais m’assurer qu’il est encore possible d’aller vers les autres, si éloignés, si étrangers qu’ils nous paraissent. En tête de liste, j’ai trouvé Camden, New Jersey, à deux heures de New York, juste en face de Philadelphie. N’ayant aucune idée de ce que j’allais trouver, j’ai prévu, au pire, de faire des photos planquées sous une couverture dans la voiture. (…)
À quoi ça sert sinon à renforcer les stéréotypes et les stigmatisations médiatiques. Je n’ai pas de réponse, mais je suis revenu. »
À quoi ça sert sinon à renforcer les stéréotypes et les stigmatisations médiatiques. Je n’ai pas de réponse, mais je suis revenu. »
Jean-Christian Bourcart
PRIX NADAR 2011
Camden
Jean-Christian Bourcart
photographies et textes Texte © La lettre de la Photographie Bernard Perrine
Camden
Jean-Christian Bourcart
photographies et textes Texte © La lettre de la Photographie Bernard Perrine
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